Auch noch mit Streubomben gegen Zivilbevölkerung
upg. Seit gut einem Jahr sind in Syrien 165 gesicherte Fälle von zivilen Opfern von Streumunition aufgedeckt worden, berichtete die Rüstungskontrolle der Uno am 6. September in Genf. In diesem Zeitraum seien die geächteten Streubomben einzig in Syrien zum Einsatz gekommen. Die unscheinbar kleine Streumunition explodiert am Boden zum Teil wie Blindgänger erst dann, wenn ein Mensch über sie stolpert oder Kinder mit ihr spielen.
Die Nicht-Regierungsorganisation «Human Rights Watch» hat Beweise für den Einsatz von Streumunition russischer Herkunft in Syrien gesammelt. Die Regierung Assad hat den Einsatz von Streumunition bestritten.
Seit 1. August 2010 ist ein Uno-Abkommen gegen Streubomben in Kraft. Die wichtigsten Abwesenden sind die USA, Israel und Russland – Länder, die Streubomben selber herstellen. Erst kürzlich haben die USA ein 640 Millionen-Dollar-Abkommen zum Verkauf von Streubomben an Saudi-Arabien unterzeichnet. Das berichtet die Webseite «Foreign Policy»
Im Kosovo (1999), Afghanistan (2001–2002) und im Irak (2003) wurden zusammengenommen fast eine Million Streubomben eingesetzt, im Libanon (2006) hat Israel Streubomben mit insgesamt mehr als vier Millionen Submunitionen abgeworfen. Das ist auf Wikipedia zu lesen. Auch an den älteren Schauplätzen der Indochinakriege, besonders in Laos und Südvietnam, bleiben Blindgänger von Streubomben immer noch gefährlich.
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BERICHT UNSERES GENFER KORRESPONDENTEN
La Syrie, seul Etat à utiliser des armes à sous-munitions
Les armes à sous-munitions, qui libèrent des centaines de mini-bombes lorsqu’elles sont larguées, ont fait 190 victimes répertoriées en 2012 dans le monde, une forte augmentation par rapport aux années précédentes, selon l’Observatoire des armes à sous-munitions. En cause, la Syrie, où 165 cas ont été signalés entre mi-2012 et mi-2013. Il s’agit de victimes civiles blessées après coup par des munitions qui n’ont pas explosé en arrivant au sol. Damas a nié avoir utilisé ce type d’armes.
«Nous avons peu d’informations précises sur les zones où sont utilisées ces munitions», explique Mary Wareham, de la division «armes» de l’ONG Human Rights Watch. Nous savons qu’il y en a eu dans pratiquement tout le pays, avec une prédominance dans le nord. Nous avons pu identifier qu’il s’agit d’anciens stocks d’origine soviétique des années 70 et 80». La Syrie est le seul Etat à larguer ce type de munitions aujourd’hui.
Ce point noir vient ternir le rapport annuel encourageant que l’Observatoire a présenté le 6 septembre à Genève et qui fait le point sur le respect de la Convention sur les armes à sous-munitions , entrée en force en août 2010. L’Observatoire constitue l’outil de recherche de la Coalition contre les armes à sous-munitions et de la «Campagne internationale pour interdire les mines». Ces deux mouvements rassemblent des dizaines d’ONG locales et internationales.
Des «progrès records» ont en effet été réalisés en 2012, selon l’Observatoire, notamment en termes de destruction, puisqu’à ce jour les Etats parties ont détruit 79% des armes et 69% des sous-munitions déclarées. La Convention interdit la production, le stockage, le transfert et l’utilisation de ces munitions. Au 31 juillet 2013, 83 Etats l’ont ratifiée, 29 l’ont signée. Les exceptions les plus notables, à cause de leur capacité à les produire, les exporter ou les utiliser, sont Israël, les Etats-Unis et la Russie.
Les sous-munitions sont particulièrement critiquées pour leur fort impact sur les civils. Les mini-bombes, de la taille d’une canette de soda, sont en effet dispersées depuis les airs sur de vastes superficies, sans faire de différence entre zones civiles et militaires. Et surtout, entre 10 et 30% de ces bombes n’explosent pas en touchant le sol, selon Handicap International. Résultat, les risques de dommages aux civils s’étendent sur des décennies. En 2012, 78 km2 de terrain ont été déminés dans onze pays et deux autres régions, et près de 60’000 sous-munitions non explosées ont été détruites. Au total, quelque 18’000 victimes de ces engins ont été confirmées au plan mondial à fin 2012, mais l’Observatoire relève que certains indicateurs portent ce total à 54’000. Le Laos et le Liban sont les pays les plus contaminés.
L’organisation craint donc que le compte des victimes de ces armes en Syrie ne se limite pas aux 165 cas signalés jusqu’ici et que le pays se retrouve avec de vastes superficies contaminées par des engins non explosés durant des années. La Coalition contre les sous-munitions demande aux 112 pays qui ont adhéré à la Convention de faire pression sur les Etats-Unis afin qu’ils s’abstiennent d’y avoir recours au cas où ils décident d’intervenir en Syrie. Et de rappeler qu’en 2012 Susan Rice, alors représentante de Washington aux Nations Unies, avait qualifié d’ «atrocité» l’usage de ces armes par le régime syrien. Les Etats-Unis en auraient utilisé pour la dernière fois au Yémen en 2009, mais ont refusé de confirmer ou d’infirmer la chose.
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1 Clusterconvention
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Themenbezogene Interessenbindung der Autorin/des Autors
Keine. Michel Bührer ist Uno-Korrespondent in Genf und berichtet regelmässig für Infosperber.
Irgendwie habe ich eine Erinnerung an eine aktive Zusammenarbeit zur Herstellung von Clusterbomben zw. der Schweiz und Israel.
Kann sich irgendwer an die Details erinnern ? So lange her dürfte das auch nicht sein. Immerhin sind Clusterbomben nicht gächtete WMD, wie Kerry uns wohl erklären dürfte.
La Suisse a acheté des munitions à Israël ainsi qu’au Royaume-Uni, pour son propre usage. Tous les détails sur la situation de la Suisse (pour qui la Convention est entrée en vigueur au 1er janvier 2013) ici:
http://www.the-monitor.org/custom/index.php/region_profiles/print_profile/587
Cela est faut que la Syrie est le seul état a utiliser ces armes contres des civiles (est-ce prouvé?): Israel le fait régulièrement contre le Liban et Gaza! De cela on ne parle jamais dans la presse, parce que c’est Israel et qu’ils peuvent tout se permettre!
Michel Dietrich – Rüschlikon
Selon l’Observatoire des armes à sous-munitions, la Syrie est le seul Etat à utiliser actuellement (= maintenant) ce type d’armes. Le gouvernement du Myanmar et le Soudan sont soupçonnés d’en avoir utilisé fin 2012, début 2013 (non confirmé). La Libye et la Thaïlande en auraient utilisé en 2011. Israël en a beaucoup utilisé au Liban en 2006 (ainsi que des mines anti-personnel), raison pour laquelle ce dernier pays est le plus contaminé avec le Laos. Cet usage est connu, documenté, et régulièrement condamné (<http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=19670#.Uit3O2RJWCw>). Il ne semble pas y avoir de confirmation d’utilisation de ces armes à Gaza.