Sperberauge
Merkel: prisonnière de ses promesses
Malgré le référendum, Alexis Tsipras doit renoncer à parler de la dette ou risquer le Grexit. La chancelière refuse d’ouvrir le dossier, prise dans le piège de ses propres mensonges.
La chancelière a tenu à son peuple des promesses impossibles. Elle a trompé les Allemands en prétendant que les Grecs pourront rembourser leurs dettes. C’est le cœur du discours d’Angela Merkel aux Allemands depuis 2010: l’aide à la Grèce ne coûtera rien aux contribuables allemands.
C’est pourquoi que l’on se retrouve dans l’impasse. Une impasse qui, là encore, va coûter cher aux contribuables de la zone euro. Mais comme ni la chancelière, ni ses collègues ne veulent accepter leur responsabilité, ils se cachent derrière une pseudo-mauvaise volonté grecque.
Lire le texte complet de Romaric Godin dans la «Tribune» de Paris.
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Themenbezogene Interessenbindung der Autorin/des Autors
Aucuns
Es geht hier objektiv um die Interessengegensätze zwischen Deutschland und Frankreich. Frankreich hätte von einem Grexit am meisten zu verlieren, das hielt schon der ehemalige Eurobanker Trichtet fest. Um Griechenland geht es nicht, sondern um das paranoide innereuropäische Finanzsystem. Jeder weitere Euro nach «dort unten» könnte ebenso gut für Pyramidenbau verwendet werden, oder, wie es tatsächlich geschehen ist, für eine Spitalkirche in Athen, erbaut aus Mitteln der Europäischen Union.